À la GRANDe FoNTaine
À la GRANDe FoNTaine, m’en allant promener,
j’ai trouvé l’eau si belle que je m’y suis baigné.
Il y a longtemps que je t’aime,
jamais je ne t’oublierai.
Un nouveau petit frère, dans la cage enfermés,
nous sommes trois rossignols, sans ailes pour s’envoler ?
Il y a longtemps que je t’aime,
jamais je ne t’oublierai.
Chante petite sœur, ce chœur est ton foyer,
l’amour qu’on t’a promis, qui osera le voler ?
Il y a longtemps que je t’aime,
jamais je ne t’oublierai.
jL
En 2oo4, à l’occasion du 50ème anniversaire de François, je développe une animation interactive en Shockwave Flash. Le thème évoque notre goût commun pour la musique, le jazz en particulier, et me donne l’occasion d’explorer l’animation d’une image fixe. Je viens de numériser la collection de photographies de notre grand-père. Marc n’a jamais eu l’occasion de photographier François. Le choix s’impose : faire naître François dans une image de Marc. C’est naturellement au trio aîné d’imaginer le 4ème musicien . . du prochain quartet.
Une fable s’entend au-delà de l’anecdote, dans sa « substantificque mouelle, hors l’offence de Dieu et du Roy » dirait François RABELAIS, docteur en Medicine. C’est ainsi qu’une fable est plurielle, se décompose, se recompose, se transpose, jamais ne se repose :
- Marc Allemand, photographe de 1930 à 1960
- Le puzZle et l’Agneau (fable en alexandrins)
- La découverte du Pathon (nouvelle)
- Le dé-PaTHoCRyPTaGe (poème cathartique en prose)
Pour des raisons techniques mineures (tout à fait remédiables) mais surtout pour d’autres plus mercantiles et sécuritaires (donc fatales), en 2020 Adobe a cessé de maintenir son plugin FlashPlayer. Par suite, les GAFAM, Mozilla, Swish, et bien d’autres éditeurs, décidèrent de ne plus mettre à jour les éditeurs swf et les plugins de navigation. C’est la raison pour laquelle – j’en suis fort marri ! – cet objet dynamique interactif n’est pérennisé ici que sous forme de captures vidéos. De pauvres séquences singulières d’un objet magique désormais obsolète dont la créativité était pourtant inépuisable.